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12e au Ladies, un ticket pour le Main, des soirées de folie : 10 moments forts « Made in Las Vegas » !

8 juillet 2013

Mon quotidien à Las Vegas ces derniers 15 jours aura été une longue succession de SNG one table au Rio, de sat’, de tournoi (j’ai bust avant-dernier niveau dans un 1000$ WSOP mais min-cash dans un Deepstack au Palazzo) et de parties de cash à l’Aria. J’adore cette poker room, même si, point essentiel à relever, leurs strawberry julius sont honteusement moins bons que ceux du Bellagio, et j’ai à chaque fois pris beaucoup de plaisir à y aller jouer (enfin surtout la fois où Céline était à côté de moi -je n’avais jamais autant ri à une table de cash !)…

En fait, j’ai l’impression que je suis à Vegas depuis 1000 ans tant j’ai vécu de choses en aussi peu de temps ! Voici toutefois 10 des moments les plus marquants que j’ai pu vivre ces deux dernières semaines :

1. Ma douzième place au Ladies suite à un gros coup de gamble

Et quand je pense que je ne voulais pas le faire ce Ladies… Quelle bétise énorme cela aurait été ! Et je ne dis pas ça du côté result oriented de la chose, mais juste parce que ces tournois sont absolument in-ra-ta-bles question value ! Certes, avec un stack de 3k au départ, il est rapidement impossible de développer plusieurs coups sans involve l’intégralité de son tapis mais le fait que beaucoup de nanas soit passives (c’est un fait…) et/ou, mauvaises, change vraiment la donne. Après, plus le tournoi avance et plus, évidemment, le niveau se sharkifie ; le field était d’ailleurs infesté de joueuses de cash game pro ou de nanas trahies par leur habileté à chip tricker.

Mais il faut regarder les choses en face : jamais de ma vie, dans un autre tournoi, je ne raise/3-bet/check-raise blind flop juste en fonction de la tête de mon adversaire. Genre jamais. En même temps, c’est aussi parce que j’avais des jetons et il m’est beaucoup plus difficile de monter des jetons hors Ladies… Il n’empêche que question lecture, j’étais beaucoup moins perdue qu’en face d’un robot ricain ou d’un papy texan…

Il est en effet évident que c’est parce que je suis une nana que j’ai réussi à mieux lire mes adversaires : entre filles on a forcément des codes communs de réactions et d’attitudes. Parce qu’autant dans les tournois mixtes, je me plante souvent/parfois dans mes lectures (Nuts ou Air ? Allez, air. Ah ben non…) mais là, je me sentais super à l’aise. Pour continuer à brag, j’ai fait trois check-raise bluff all in au flop sur des c-bet que je savais être ratés et un call river ace high à tapis, ce qui est suffisemment rare pour être noté ici. J’étais hyper fière !

Pour une raison bizarre en effet, en plus d’avoir eu de la chance (qui est TOUJOURS la raison numéro 1 d’un deep run en tournoi ; ne l’oublions pas), j’ai eu une petite voix très affutée lors de ce tournoi. Et je pense que c’est parce qu’il m’est beaucoup plus facile de m’identifier à des nanas et donc, de deviner ce qu’elles ont en main. De plus, le niveau n’est pas de folie (doux euphémisme), ce qui permet évidemment de prendre plus de risques.

Mes lunettes fétiches (Blue Shark Optics) qui me permettent non seulement d'observer ma table discrètement (enfin sauf quand j'ai une douche de lumière juste au dessus de moi) et qui, surtout, me permettent de voir le flop! (elles sont faites à ma vue et ça a tout changé pour moi!)

Mes lunettes fétiches (Blue Shark Optics) qui me permettent non seulement d’observer ma table discrètement mais qui, surtout, permettent à la grande myope que je suis de voir le flop ! (elles sont faites à ma vue et ça a tout changé pour moi !)

Voici par ex le coup du call avec « ace high ». A ma droite est assise la lesbienne militante hardcore 100% cliché : cheveux courts, casquette, no make-up, ongles sales (parce que la manucure c’est trop girly, I guess), short et tatanes/chaussettes de camionneur, posture avachie jambes écartées (genre elle se gratte les couilles entre deux mains) et surtout, regard hargneux et franchement pas sympa. Je raise UTG avec AQ et deux nanas paient, plus elle de BB. Le flop vient hauteur 10 avec un tirage à carreau. Je bet, elle call. Turn : chichi. Check, check. Et river, re-bouse (le board est hauteur 10 sans couleur genre 4 T 7 2 6). Je checke et là, elle envoie 5k, soit la moitié du pot et mon tapis. Pour info, la moyenne à ce stade est de 8k et nous jouons donc un pot de 20k. D’un point de vue extérieur, le call semble enfantin (je l’ai raconté en braggant à Fab et il a rit genre « t’es mignonne ») : elle a raté son flush draw et elle n’a pas AK (sinon, je l’aurais entendue avant, obv). Sauf que quand on est à la table, qu’on a des jetons et qu’on s’y sent bien, jouer tout son tournoi sur un coup comme ça en étant couverte, ben c’est moins évident qu’il n’y paraît… Je prends donc quelques minutes avant de call et de voir avec réjouissance son AJdd qui avait effectivement raté son nut flush draw. Et là, la table crie et hallucine pendant que la nana-mec part en vrille : elle m’a traitée de fish pendant 10 minutes, en me disant que c’était le pire call de l’histoire du poker et que j’étais vraiment nulle. Ce à quoi j’ai sourit en lui répondant calmement qu’il ne fallait jamais bluffer un fish ! ^^ (ce qui l’a encore plus énervée, of course!)

Bref, ce call m’a mis en forme, ensuite, j’ai fait un brelan juteux, des check-raise sur des c-bet juste à la gueule de la nana quand le flop se déroulait, j’ai chatté le coup de mon tournoi en gagnant un 40/60 all in que j’aurais du perdre (j’en revenais pas, j’ai cru que je rêvais…), j’ai re-chatté en touchant brelan vs TPTK sur un flop drawy (et là, c’est merveilleux parce que je vais systématiquement (re)raise all in, limite en overbet, car je sais que je serais payée par any paire – une joueuse moyenne me voyant automatiquement sur tirage) et j’ai monté une tonne de jetons derrière (= les jetons amènent les jetons…), bref, j’étais HUGE chip leader avec 350k quand la deuxième en avait 200k. Sauf que d’un coup, il s’est passé ça :

ladies

Explications : la nana, le deuxième stack de ma table, m’avait déjà 3-bet deux fois. Donc comme il est hors de question de fold, j’ai le choix entre « augmenter » la valeur de ma main en 4-bettant (quitte aussi à lui faire fold son AQ ou AJs) ou call hors poz’ et ré-évaluer au flop, ce que je déteste car je suis dans le noir et je vais devoir subir ce qui va se passer. Je décide donc de 4-bet et je la vois just call. Ce qui est, normalement, tous les jours synonyme d’over paire. Genre tous les jours. Sauf que pour une raison que je ne m’explique pas, ma petite voix sait qu’elle veut hit un flop et qu’on est en flip. Je n’ai pas d’autre explication si ce n’est que je suis certaine (tant que possible) qu’elle a AK. Le pot préflop fait alors plus de 100k, ce qui est presque l’average à ce moment là du tournoi. Et quand le flop vient hauteur 7, j’ai le choix entre check et la laisser bluff avec une main que je domine ou arrêter le coup, push, la faire fold et me contenter de ce qu’il y a au milieu, qui est alors un pot énorme. La question, c’est « Est-ce que j’ai envie de sweat un A ou un K turn/river, en sachant que je vais quand même gagner le coup environ 3 fois sur 4 ? Ou est-ce que je me contente de ce que j’ai, je grimpe à 450k et du coup, je déroule grave derrière à ma table où toutes les joueuses ont environ 100k ou 150k ? » Et j’ai fait le choix de stopper le coup en pushant, par protection. Je ne dis pas que c’est la bonne chose à faire, au contraire, c’est hyper frileux de ma part, mais c’est juste que vu les coups que j’avais perdus avant dans mon séjour, j’ai eu envie de calme ; pas d’un 70/30 où je meurs d’angoisse. De plus, une partie de moi se dit qu’elle aurait pu fold 99, voire TT, sur ce spot. Car non seulement on est pas dans un EPT, mais en plus elle est couverte et joue tout son tournoi sur cette décision, ce qui peut lui faire peur… Quelques nanas peuvent en effet décider de passer une moyenne over-paire sur ce spot si elle ne se sentent pas « safe ». Car je ne suis jamais sensée avoir 88 sur ce coup après tout… En tout cas, si je m’étais plantée dans ma lecture et qu’elle avait retourné une over paire genre QQ ou JJ, j’aurais eu l’air très con, mais bon, il se trouve que j’avais raison. Elle avait bien AK. Sauf que c’était AK de pique, aka une très mauvaise surprise…

J’ai eu de TRES gros regrets en pensant à ce coup. Alors évidemment oui, si je l’avais gagné, on en aurait même pas parlé, ou alors on aurait dit « Wow, c’est quoi ce coup de dingo, nice hand! » … Mais il reste que j’aurais dû, après coup, just call son 3-bet, call flop, peut-être call turn et fold river comme une pussy… Et conserver un tapis petit/moyen mais correct à 20 left au lieu de me retrouver short. Mais bon… J’ai pas joué ce tournoi pour min-cash… Mais j’aurais vraiment voulu/dû faire cette TF. Du coup, bien que j’ai pris 10k$ (ce qui en soit est une somme énorme), ils me sont un peu restés en travers de la gorge… Bon, en même temps, j’ai notamment pu rembourser intégralement (et +) mon make-up  à mon cher stackeur, ce qui était une excellente nouvelle ! Mais ce n’est pas tous les jours que je vais être so close d’une TF WSOP… Bref, next et en attendant, GG Hermance pour ta première ligne HM (yeaaaah!) et VGG à Julie pour sa très belle troisième place !

2. Le show du Cirque du Soleil sur Michael Jackson au Mandalay Bay

C’est pas compliqué, depuis que je l’ai vu, « Dirty Diana » (un titre que je ne connaissais pas… La honte, je sais) passe en boucle sur mon ordi. Et là, au moment où j’écris, je vais la relancer pour la quinzième fois…

Introducing le grand, l'unique... Rodin Jackson ! :D

Le groupe « On a le move dans la peau », featuring le grand, l’unique… Rodin Jackson ! 😀

En résumé, pendant 90mn, ça n’arrête pas : les tableaux défilent avec magie, les acrobates se succèdent, les mâchoires se décrochent, les danseurs éblouissent la salle (mention spéciale au mini-Michael en caoutchouc), il y a des feux d’artifices, des spots, des trampolines, des poles dances, des trapèzes, des zombies qui thrillent la foule et puis d’un coup, alors qu’un artiste flotte à douze mètres, il se met à neiger… Mais genre de la VRAIE neige, le tout sur « Stranger in Moscow »… Bref, on s’est fait baffer pendant tout le show et, après avoir vu Kâ, Ô et Love Beatles, je peux dire que c’est celui-ci qui m’a le plus enthousiasmé !

3. Le sat’ pour le Main Event in da pocket !

Ok, on va faire simple (pas besoin d’en dire long pour poser le cadre) : l’average du tournoi était de moins de 15BB au bout de quelques heures et de 7BB au moment de la bulle… Aie aie aie… Du coup, vous me direz « Ok, c’est horrible, du coup, y’a aucun edge ! » Sauf que c’est faux : de nombreux joueurs dans un sat’ ne savent pas se débarrasser de leurs réflexes de tournois, tout comme d’autres paniquent avec moins de 10BB et push avec any two alors qu’il faut savoir patienter jusqu’au bout puisque tout le monde est logé à la même enseigne…

J’ai par exemple vu, à 20 places du ticket, un mec avec l’average snap call avec A8o de BB un mec qui le couvre et qui push de SB. Alors oui, il sera quasiment toujours devant avec son as, sauf qu’il prend le risque de perdre un tapis moyen qui lui aurait permis d’aller plus loin et de trouver un meilleur spot ensuite pour, à son tour, attaquer les blinds… Il avait juste gardé ses réflexes de tournois : ici, le but n’est pas de monter du jeton mais juste de survivre et de jouer la sécurité…

Bref, j’ai passé la bulle en ayant oscillé entre 2,5 (= fold equity à la bulle-bulle contre le mec avec 2BB ma gauche !) et 8BB, j’ai fold QQ avec 6BB préflop (et j’avais raison puisque le mec qui avait open avait KK -il n’aurait jamais open avec moins car il avait l’average stack). Au passage, je tiens également à faire une spéciale dédicace au Québec, qui comprendra :). La bulle a duré une éternité et les mecs ont tous commencé à stall de folie à l’approche des tickets (=ne pas jouer pour attendre que les mecs aux autres tables bustent avant).

Soyez les bienvenus dans notre magnifique petite bourgade où tous les habitants ont le front qui perle et le ventre qui couine...

Soyez les bienvenus dans notre magnifique petite bourgade où tous les habitants ont le front qui perle et le ventre qui couine…

Et ça stallait tellement qu’il a finalement (et heureusement) fallu avancer le main-par-main. Sauf que, comme dans un cauchemar, les shorts n’arrêtaient pas de doubler… Au final, et après avoir perdu 4 litres de sueur, c’est Bibi qui remporte le dernier coup et bust le bubble boy puisqu’à notre table se trouve un mec all-in de BB. Du coup, nous sommes 4 à payer (bien que nous ayons entre 3 et 5BB chacun) et une flush plus tard, j’avais mon précieux sésame ! J’en aurais pleuré de joie tellement j’étais happy ! Jouer le plus beau tournoi du monde est une expérience extra-ordinaire et j’ai incroyablement hâte d’être à lundi !

4, 5,6 et 7. Les soirées avec les potes du circuit !

No perf’ dans le clan frenchie? Pas grave, après tout, on a jamais besoin d’une raison pour faire la fête, si? En plus, c’est pas comme si Vegas n’était pas devenue en l’espace de quelques années la capitale mondiale du clubbing… Du coup, on a solidement enchainé !

HUGE soirée avec une très grande partie du clan français réuni au Surrender, dans un cabana privatif avec WC, frigo et... jacuzzi rien que pour nous! Nous étions tous ravis de nous y retrouver et de papoter de tout, de rien mais surtout pas de poker ! (ou si peu...)

HUGE soirée avec une très grande partie du clan français réuni au Surrender, dans un cabana privatif avec WC, frigo et… jacuzzi rien que pour nous! Nous étions tous ravis de nous y retrouver et de papoter de tout, de rien mais surtout pas de poker ! (ou si peu…)

Et qui dit "Main Event soon", dit "Welcome Party à gogo avec les rooms ! Du coup, on a profité de l'accueil d'Everest-Betclic au Tao (et ses spécialités thaï hyper-yummy) et de PartyPoker au Pure, avec une terrasse qui donne direct sur le Strip ! Tout le monde aime ses Welcome Party car si elles donnent l'occasion aux qualifiés de découvrir Vegas, elles permettent aussi à tous les mecs du business poker de se revoir et d'échanger des discussions bien loin de l'ambiance boulot de Londres, Malte ou ailleurs !

Et qui dit « Main Event soon », dit « Welcome Party à gogo avec les rooms » ! Du coup, on a profité de l’accueil d’Everest-Betclic au Tao (et ses spécialités thaï hyper-yummy) et de celui de PartyPoker au Pure, avec une terrasse qui donne direct sur le Strip ! Tout le monde aime les Welcome Party car si elles donnent l’occasion aux qualifiés de découvrir Vegas, elles permettent aussi à tous les mecs du business poker de se revoir et d’échanger des discussions bien loin de l’ambiance boulot de Londres, Malte ou ailleurs !

Aaaah... L'inratable soirée Eclipse au Light le mercredi soir : une nouvelle boite hallucinante où tout le monde se la joue new-age et "je brille dans le noir", le tout au son de Nicky Romero ! (nota : j'ai passé la soirée sobre -à l'exception d'une petite bière, ok-  car je jouait le lendemain, mais qui a besoin de boire avec des potes et du bon son?  Car oui, ça a envoyé du lourd ! ^^

Aaaah… L’inratable soirée Eclipse au Light le mercredi soir : une nouvelle boite hallucinante où tout le monde se la joue new-age et « je brille dans le noir », le tout au son de Nicky Romero ! (nota : j’ai passé la soirée sobre -à l’exception d’une petite bière, ok- car je jouait le lendemain, mais qui a besoin de boire avec des potes et du bon son? Car oui, ça a envoyé du lourd ! ^^

Et puis il y a eu cette démoniaque soirée de ouf au Light avec tous les gros clubbeurs du milieu. Et là, comment dire... Ca s'est fini trèèèèèès tard, c'était trèèèèèèèèès génial et j'ai mis troiiiiiiiiiiiis jours à m'en remettre !

Et puis il y a eu cette démoniaque soirée de ouf au Light, avec tous les gros fêtards du milieu, le tout avec une table sur la piste, des acrobates partout, un DJ de dingo et des lumières dans tous les sens. Et là, comment dire… Ca s’est fini trèèèèèès tard, c’était trèèèèèèèèès gé-nial et j’ai mis troiiiiiiiiiiiis jours à m’en remettre ! (d’où cette blackout pic tout à fait à propos) 🙂

8. Le call que je regretterais looooooongtemps

J’aime énormément aller à Downtown ; il y règne une atmosphère aussi unique que désuète et magique. Alors quand en plus il s’y joue un tournoi à 1000$ au Golden Nugget, avec des tonnes de papys qui se sont qualifiés tout au long du mois précédent… (shark mode ON!)

Sauf qu’après avoir monté 40k (tapis moyen 18k), j’ouvre les as. Et je les joue comme une brêle du début à la fin. Pour le contexte, ayant late reg’, adieu les papys, bonjour les sharks qui arrivent au dernier moment : et on nous assoit tous à la même table… Je sais donc que les coups sont analysés par les bons joueurs de la table et que j’ai déjà raise de façon bourrine à chaque fois que j’ai eu une main forte, que j’ai ensuite montrée au showdown ou juste pour renforcer ma crédibilité. Donc je sais que j’ai imprimé ça dans leur tête : préflop, si je re-raise, ou pire 4-bet, c’est que j’ai un monstre. Maintenant pardonnez-moi si mon cerveau est un peu embrouillé et si je ne me souviens pas des coups façon ElkY mais ce dont je crois me souvenir, c’est qu’UTG open, un autre flat, encore un autre 3-bet cher et je fais le choix de flat de BB avec AA au lieu de l’isoler, histoire pour une fois d’être invisible. Sauf que malheureusement, même si son raise était cher, deux autres mecs qui avaient call mon raise ont également payé le sien, ce que j’aurais dû voir venir (l’average n’était pas assez bas pour que les mecs foldent ; ils ont trop de profondeur pour passer any hand moyenne+)… Le flop est alors venu 963 tricolore et le 3-better c-bet. Je raise et là, mon voisin de gauche part à tapis dans un gros overbet (genre j’ai raise 10k et lui, push 40k, soit à peu près mon tapis), faisant insta-fold le 3-better.

A ce moment là, j’inspire, je sais qu’il a brelan et je m’apprête à fold en regrettant de ne pas avoir isolé préflop, quite à afficher AA ou KK et faire fold le 3-better… Sauf que, rien à faire, AA sur 963 tricolore, ça sonne bien. Et d’un coup, je me mets en tête que le joueur qui est à tapis peut aussi décider de le faire avec TT ou JJ, puisque je ne sais pas comment il joue encore… Voire même 88, j’en sais rien moi. C’est pas comme si j’avais pas déjà vu ça à Marrakech ou ailleurs où un mec n’a aucune idée de s’il bluff ou value mais c’est juste qu’il aime sa main et le flop qui va avec… Et après 10 minutes de torture, incapable de jeter mes AA, je décide de payer pour voir un évident 99 chez mon voisin. Je me suis sentie tellement débile… Quel gâchis… Bref, je m’en veux encore de ne pas avoir réussit à lâcher mes as sur ce spot pourtant obvious ; c’est clairement un manque d’expérience qui me servira de leçon pour la suite !

9. La rencontre coup de foudre avec Michel Blanc et son petit arc de Cupidon tout mignon…

Et ça se passe de commentaires 😀

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10. Ma WIN dans le Main Event !

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Ah non, ça par contre, j’ai dû seulement le rêver en fait… ^^

En même temps, Vanessa Hell (qui, pour rappel, avait ship son bracelet Ladies il y a trois ans) m’a promis que le petit lucky gnome qu’elle nous avait déniché à Dublin avait eu le temps de se gorger de magie blanche hyper puissante, et ce, pile pour mon Main…

Franchement, si je perds avec un fétiche pareil... ^^ (petite pensée pour Vaness' ; tu nous manques à Vegas!)

Franchement, si je perds avec un fétiche pareil… ^^ (petite pensée pour Vaness’ ; tu nous manques à Vegas!)

Allez, now c’est l’heure d’enfiler l’armure, de laisser tous les bads et toutes les déceptions derrière soi, de se charger de good vibes et d’énergie ET DE TOUT FAIRE PETER DANS CE MAIN EVENT !!!