Archive for the ‘PersoFish’ Category

2014 approche, une page poker se tourne (et pan, le nez dans les bibs!)

23 décembre 2013

Oui, je sais, ça fait des plombes… Ca fait même tellement des plombes que mon clavier est désormais un nid à bébé araignées et que même mes touches en plastique ont rouillé… Je pourrais vous dire que je n’ai aucune excuse mais je vais tout de même tenter de me justifier : ce début d’automne 2013 a été particulièrement pourri et ce, à de nombreux niveaux perso et du coup, je n’avais logiquement pas envie de vous pourrir aussi 🙂

Du coup, histoire de me changer les idées, j’ai été passer deux mois (il faut ce qu’il faut…) sous le soleil de Thailande, entre yoga, bouquinage dans le hamac, baignade dans une eau à 30° (raaaaah lovely…) et fresh coconuts à gogo ! Le tout bien loin des jetons et des tables de poker… Une destination que je recommande d’ailleurs chaudement à quiconque a besoin de prendre du recul : les gens sont accueillants, l’atmosphère est safe et détendue, les paysages sont magnifiques, la bouffe est l’une des meilleure au monde et cerise sur le gateau, c’est vraiment pas cher (une nuit en bungalow on da beach 10 euros, un pad thai 2 euros et une heure de massage thai qui déboite, 6 euros…) Du coup, en réalité, qu’avais-je à vous raconter de palpitant dans un blog qui est tout de même un blog poker ? Rien ! Voui, exactement ! Et pis j’allais pas non plus vous plomber en plein novembre avec ce type de photo très énervantes, héhéhé !

Parce que oui, c'est sûr que ça peut énerver... Surtout que cette plage était à 10mn de mon bungalow... ^^

Parce que oui, c’est sûr que ça peut énerver… Surtout que cette plage était à 10mn de mon bungalow… ^^

Le petit centre de yoga qui va bien...

Le petit centre de yoga qui va bien…

Bref, de quoi se remettre sur pied dare-dare!

Bref, de quoi se remettre sur pied dare-dare!

En fait, sans rentrer dans les détails, ajoutons aussi que la vie est pleine de surprises, même quand on a le moral in da chaussettes et que le champ des possibles semble réduit. Doux euphémisme. Surtout quand on sait qu’une des surprises en question fait désormais 500g et qu’elle attend patiemment son heure, bien au chaud in my bidou 🙂 Bref, vous l’aurez compris, 2014 sera pour nous sous le signe des bibs et autres gigoteuses ! Et si je voulais relier ça au poker, je préciserais qu’elle a calculé sa venue fin avril, pile pour l’EPT de Monte-Carlo, pensant certainement que le mot « Grand Final » serait particulièrement adapté à la situation 😀

Histoire donc de ne pas faire mauvais genre en m’asseyant à la table enceinte jusqu’au dents (« Elle gamboule l’argent de la layette », « Quelle tragédie d’être accro, tu vas voir qu’elle va accoucher à la table » ou encore « Bon, on va éviter de bluff le mammouth, faudrait qu’il perde les eaux, le cachalot… »), je vais donc me mitonner une année qui s’annonce très excitante pour l’avenir (en tatant le terrain pour monter un projet qui me plaise) avant de reprendre évidemment les voyages de temps à autre (vu les parents qu’elle a cette crevette, elle va de toute façon naitre en tirant une petite valise derrière elle…) et voir comment combiner une activité pro et le rôle de mummy ; bienvenue dans la problématique  de ces dernières décennies, I guess !

Pour ce qui est des projets et autres changements de vie, j’aime beaucoup par exemple l’idée qu’on eue Tristan et Gabriel avec leur camion spécial bonne bouffe hype ou tous les projets que j’entends à droite et à gauche chez de très nombreux pros pour qui jouer au poker n’est définitivement plus une fin en soi mais un tremplin pour créer de nouveaux business. Nico, Pedro et Lucille par exemple avec leur site Ranking Hero (sur lequel je vous invite tous à vous inscrire ; avec un compte FB, ça prend 1 minute et c’est juste top!), Fab avec Poker Finder (dont la nouvelle appli sort tout bientôt!), Ludo avec TicTrac (une appli permettant de synchroniser toutes vos datas persos pour optimiser votre vie) ou d’autres qui préfèrent garder leurs projets un poil secret avant de les dévoiler, une fois multi-millionnaires (ce que je leur souhaite évidemment).

Bref, je pense qu’ad vitam je me ferais plaisir en jouant quelques petits tournois pour le fun mais qu’il est temps aussi que je fomente de nouveaux plans et de nouveaux projets, que je souhaite pour ma part hors gambling et casinos. Avec une formation pro par correspondance dès janvier et une reprise des activités à l’automne prochain !

Sur ce, je vous laisse, il faut que j’aille bosser ^^ (Oui, ça risque de ne pas être évident dans les mois à venir, mais la nutrition et la healthy food sont des domaines qui me plaisent particulièrement!)

Tout ça pour vous dire qu’en cette fin d’année 2013, je vous souhaite de tout cœur de passer d’excellentes fêtes entourés de vos proches et des gens que vous aimez ! Je vous souhaite également que l’année qui se profile vous permette de suivre votre cœur tant que possible, de surmonter tous les obstacles qui vous barreront la route et surtout, vous réserve une tonne de belles surprises à venir 🙂 Méga good luck, que ce soit à la table ou, surtout, partout ailleurs !

PS : Petit clin d’oeil à Philippe et Noémie ainsi qu’à Antonia et André! « Période des fêtes » n’aura jamais aussi bien porté son nom, n’est ce pas ? 🙂

Merry Fishmas from Vegas ! (et l’expression n’est même pas de moi… la preuve…)

23 décembre 2011

Chers amis lecteurs, je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année, entouré des gens que vous aimez et d’une belle dinde farcie sur la table !

Je vais pour ma part retourner quelques jours en France pour passer Noël en famille avant de revenir sur Londres pour le Nouvel An (d’ailleurs je ne sais toujours pas ce que je vais faire la dite soirée, lol) tout en marmonnant quelques incantations de fin d’année qui ressembleront probablement à : « Petit Papa Noël, offre moi la win sur des gros tournois. Ok, juste un tournoi, je prends aussi » ou « Pour la nouvelle année, je prends la résolution solennelle  de ne plus jamais perdre un 80/20 de ma vie. » Plus sérieusement, je vais juste demander à être aussi heureuse en 2012 que je l’ai été en 2011 ! 🙂

Chaque année c'est la surenchère dans les casinos : qui a la plus grosse (guirlande de Noël) ? (ici, le Bellagio)

Et comme le sapin ne suffit pas à éblouir, ils ont parsemé le jardin de quelques pingouins. Faisant du patinage artistique, tant qu'à faire 🙂

Et à propos de patinage, welcome au Venetian qui vous propose de chausser vos patinettes et vos moufles pour faire un tour aux côtés des gondoles à Venise (avec une vue sur le volcan du Mirage derrière) Vous avez dit n'importe quoi ? Non, non, Noël façon Vegas...

Cet arbre lui aussi est tout simple ; après tout, il ne fait que 25 mètres de haut et est composé de milliers de bulles lumineuses, le tout s'éclairant selon une dizaine de programmes différents (tiens, ça serait pas mal dans mon salon)

En même temps, ce qui est bien à Vegas (et qu'on a pourtant tendance à oublier), c'est que la ville est construite en plein milieu du désert... Et que dès qu'on prend un peu d'altitude, ce ne sont pas les sapins qui sont couverts de neige, mais les cactus !

Et enfin, quoi de mieux pour conclure ce post de Noël que cette grosse truite vous souhaitant un Merry Fishmas ? Hein ? 😀

Joyeux Noël à vous tous et à vos proches ! Chérissez ces moments car on sait combien la vie est courte ; alors EN-JOY !!!

WSOP : Fab champion du monde de HORSE !!! Hourra !!!

25 juin 2011

Il est 21h et j’ai l’impression de ne pas avoir dormi depuis 48h. Pourtant, pas de lourdeur dans les jambes, pas de mal à la tête, pas de vision plus trouble que d’habitude, non, je me sens juste flotter à 10 000…

Je n’ai évidemment jamais vécu un moment poker plus intense que celui-ci. Et par moment intense, il faut traduire : voir la personne qu’on aime réaliser le rêve professionnel de sa vie. Alors quand en plus on fait un flashback et qu’on recontextualise la chose, ça rend encore mieux. Vous allez voir…

Flashback : J’étais retournée dans mon Est natal pour le mariage d’une amie d’enfance. Huit jours donc passés avec les potes et la famille avant de reprendre l’avion pour Vegas depuis Mulhouse. Le tout en combattant déjà les 9 heures de décallage horaire de l’aller. Dans l’avion direct Paris-Vegas, j’ai la chance de tomber sur des potes du circuit à qui il restait quelques somnifères : et zou, entre le cachet et les trois sièges de libre , c’est parti pour 7h ( !) de roupillon intense.

L’avion à peine atterri, mon blackberry est déjà allumé pour prendre les premières news : Ils sont 11 et Fab est super short stack (et forcément, il râle). Sauf que trois jours avant nous avions plaisanté sur le fait que j’arriverais pile pour sa finale : « Accroche toi, je t’interdis de buster avant la TF, tu m’as promis ! ». Car oui, Fab m’avait promis d’arriver en TF pour le moment où je reviendrais (il avait été chip lead quasiment tout du long les jours précédents). Et le timing était déjà presque parfait ! Il fallait qu’il tienne ; l’histoire était trop belle !

Et voilà que le temps que l’ami Jules m’amène direct au Rio, ils passent à 10. Puis 9. Et Fab commence à remonter une masse de jetons impressionnante en gagnant de nombreux coups clés ! Je crève les tympans de Jules : « Accélère ! Ils sont bientôt en finale ! C’est la folie ! C’est pas possible ! Alleeeeeez !!!  Va plus vite !!! »

Valise dans le coffre, bagage à main encore sur les épaules, mine fatiguée mais enthousiaste, fringues confort de voyage et zou ! On arrive essoufflés avec Jules pour assister au spectacle magique : Fab en finale sous l’ovni de lumières bleues et spots TV, paisiblement assis entre Tom Dwan, Michael Binger ou encore Max Pescatori.

La vision est trop belle : ce tournoi, le HORSE à 10k, c’est le tournoi qui fait rêver tous les joueurs. Il faut savoir maitriser cinq disciplines et tenir le coup dans ce qui est chaque année un des field les plus relevés des WSOP… Et prier ensuite pour avoir de la chance !

Et petit à petit, voilà que les joueurs sautent, provocant à chaque fois des cris et applaudissements (moins pour féliciter le joueur éliminé que pour encourager celui qui reste… obv…) et faisant arriver peu à peu les français de Vegas pour soutenir Fab. Les gradins se remplissent, ça sent l’exploit…  Je commence par ailleurs à légèrement envisager le bracelet à partir du moment où Tom Dwan saute et où ils ne sont plus que 4. Mais l’idée me plait tellement que je m’y refuse. Mieux vaut ne jamais faire de plans sur la comète et avancer pas à pas, prudemment et avec application.

Plus que trois joueurs à éliminer avant la récompense d’une vie de travail et de persévérance. Mais pour palier au stress de la compétition, rien de tel que quelques boissons (sauf pour moi, parce qu’avec le jet lag, ça fait pas forcément bon ménage) et surtout, des chants et beugleries de stade de foot comme seul Nicolas Levi pouvait les sortir : j’ai perdu ma voix mais incroyablement enrichi mon répertoire de supporter  (« Aux Aaarmes ! Nous sommes les Soulier ! Et nous allons gagner ! Il est des nôôôôtres, il va ship son brac’let comme les zôôôôtres ! etc etc… » 😀 )

Je tiens d’ailleurs à faire une parenthèse pour remercier toutes les personnes, venues très nombreuses, qui ont mis le feu comme jamais aux gradins de la TF du Rio. Vous avez tous été absolument fantastique/renversant/énergiques/motivants/électriques/géniaux et il est évident que si Fab a gagné, vous y êtes tous pour quelque chose !

Je garderais d’ailleurs très longtemps en mémoire le combat de supporters « Mais ils sont où, mais ils sont où, mais ils sont où les canadiens lalalalalère ? » que nous avons remporté sans même une comparaison possible tant ces derniers ont été submergés par notre skill énooooorme de foutage-de-feu ! Il faut dire qu’on les a puissamment  achevés avec la désormais culte simili-fessée collective d’Emilie, Almira, Lucille et moi façon « rentrez chez vous bande de moules ; on vient de vous mettre une belle déculottée ! » (Caro : vidéo !)

(nota : il y aura donc une belle fiesta prévue début juillet avant le Main pour célébrer ça tous ensemble !)

La bonne blague, vous la connaissez désormais tous, c’est que le Rio a fermé ses portes à 4h du matin, alors que Fab avait QUASIMENT la totalité des jetons. Il avait donc QUASIMENT gagné le précieux bijou mais il faudrait revenir le lendemain. Il lui a donc été QUASIMENT impossible de dormir, QUASIMENT impossible de manger et QUASIMENT impossible de parler pendant les 11h de torture d’interruption de tête-à-tête. Après tout, Buchanan n’aurait pas été le premier à revenir d’entre les morts (cf Elky et son bracelet avec 1BB left en heads-up) et les regrets auraient été d’autant plus insupportables…  

Après donc 11h à tenter vainement de parler d’autres chose à la maison avec Jules et moi (« Tiens, je vais te donner des nouvelles de mon chat qui va très bien ; si si, depuis deux jours il remange de la patée, il a eu une petite diarrhée mais là, c’est reparti » « T’as vu les clés de la voiture ? » « Bon, je vais arroser les plantes, c’est qu’il fait sacrément chaud encore aujourd’hui, ah bah oui ma ptite dame… »), on s’est mis en route pour le Rio, ventre noué et manque de sommeil largement compensé par de l’adrénaline qui flottait partout, jusque dans nos chaussettes.

Fab était préparé au pire mais c’est le meilleur qui est arrivé : premier pot gagné, deuxième pot gagné, troisième pot et… Buchanan est à tapis ! Tout se joue là ! Comme d’hab, je n’ai pas la force de regarder les cartes tomber et baisse la tête en attendant d’entendre des cris de joie dans le clan français. Sauf que la seule chose que j’entends, c’est le floor : « Two jacks win », alias « Buchanan doubles up ».

Ce qui a duré en vérité cinq secondes a semblé être trois minutes. J’ai levé la tête tristement, personne n’a bronché et soudain, Fab, après avoir relu les cartes et s’être frotté les yeux, a levé les deux mains au ciel avec un visage radieux. Le floor n’avait pas du bien dormir lui non plus puisque, Omaha Hi-lo oblige, il s’était planté dans la lecture du board : Fab a touché deux paires : il a gagné, c’est fini ! Champion du monde de HORSE !!!!

Toute la pression est retombée, me suis effondrée… Nous avions tous les larmes aux yeux, sauf ceux qui étaient coincés dans les embouteillages et qui n’avaient pas prévu que l’affaire serait expédiée aussi vite ! Bracelet express ! Photos, interviews, rires, champagne, burger entre potes pour éponger tout ça, PLO pour Fab (et oui on ne se refait pas, 😀 ) et d’un seul coup, adieu les bad beats et autres mauvais souvenirs ! C’est la beauté du jeu : une belle gagne et toute la souffrance accumulée s’envole comme par magie…

Nous fêterons donc ce beau moment en temps voulu, d’ici quelques jours, mais là, rien n’est plus doux que le calme de la maison, la pression qui retombe paisiblement et la douceur du soir… J’en connais qui vont bien dormir ce soir !

PS : le plan c’est évidemment que moi aussi j’en gagne un, histoire de… (mouhahhaaaa comme ce serait bon !) Je recommence donc mes tournois dès demain ; me reste 7 events WSOP au programme parce que c’est pas tout ça, mais assez rigolé/stressé/profité/pleuré/exulté, la bataille du marathon reprend et la France peut faire encore mieux que 3 bracelets !

Un grand merci à Jules, Caro et Anne pour leurs photos géniales (comme d’hab) 🙂

PS 2 : Si vous ne l’avez pas encore lu, rdv sur Rue89 pour un article de présentation « grand public » des championnats du monde !

Deux mois sans jouer en live !!! (et j’ai survécu)

10 janvier 2011

Non, Mesdames et Messieurs, non ! La dépendance n’existe pas au poker et j’en suis la preuve vivante ! J’ai en effet incroyablement survécu à un désert de plus d’un mois sans cartes et ce n’est pas fini puisque ma reprise aura lieu à Deauville le 25 janvier !

Au final, ma période d’abstinence en live aura duré très exactement deux mois puisque mon dernier tournoi sur le circuit a eu lieu à Barcelone le 23 Novembre pour l’EPT… DEUX MOIS !

Je vais toutefois confesser une petite rechute lors d’une soirée entre amis pour quelques reals brésiliens mais sinon, les seules bonnes lectures que j’aurais eue auront été le « Ca m’intéresse » (j’aime bien la science vulgarisée), quelques bons vieux polars aussi sanglants qu’efficaces et la bio de Patti Smith (une exquise plongée dans le New York underground des années 60-70 entre Warhol, John et Yoko, Lou Reed, le CBGB, le Chelsea Hotel et son amour de toujours, l’artiste Robert Mapplethorne)

De même, mes seules relances auront été téléphoniques (« Vous êtes sûrs que le vol de demain est complet ? »), les seules fois où j’ai payé c’était en sortant une carte bleue qui a failli fondre et les seules fois où je me suis couchée, ben c’était dans le hamac, pour la sieste !

Moi, en manque ? Je ne vois du tout de quoi vous voulez parler...

Heureusement dans tout ça qu’il y avait internet puisque je me suis tout de même fait plaisir dans mes tournois fétiches : le 25 rebuy avec 5 000 euros garantis et mon tournoi bounty deux dimanches par mois.

Félicitation d’ailleurs à WolamamoZ, alias Eric/Serval/Extremgeek (la seule personne que je connaisse à avoir plus d’identités que James Bond) un membre de la communauté pokermania, qui m’élimine et remporte donc 88 euros ! Un grand bravo aussi à Pokermon, un reg’ de 888 qui est quasiment toujours en finale (et qui a terminé 3e cette fois) ! Et surtout, mille bravos à Kimbaz1 qui gagne en heads-up face à TintinBreizh. Ce joueur de 31 ans, vivant dans l’Aude va s’occuper de l’actu sur pokermania (décidemment ! Ils sont partout !) : VGG Hakim ! Une bise aussi à Fred et Carter pour être venus faire un tour ! Il y avait probablement aussi d’autres bloggeurs mais pardon, je faisais tellement de choses en même temps que j’ai oublié de regarder la liste des participants…

Perso, j’ai encore passé un très chouette soirée à papoter (me marre tout le temps avec vos conneries dans le chat) et en plus, j’ai terminé 8e du 25 rebuy sur un flip, empochant 200 euros : cool ! Le tout en dégustant une caïpi sur la terrasse, mouhaaaa 😀

Je bénis donc le poker sur internet  mais ça ne m’empêche pas de me dire que c’est définitivement avec un enthousiasme certain que je vais revenir pour Deauville ! Ensuite, je devrais normalement aller à Venise pour le WPT qui coïncidera merveilleusement avec mon anniversaire (=obligation pour me adversaires de me laisser gagner) avant de m’envoler pour les USA et le LAPT ou quelques tournois à Las Vegas. Quel programme palpitant ; vivement la fin des vacances !!! (à moins que mes vacances recommencent, en fait, dur de dire !) 😀

Carnet de voyage d’un Fish au pays de la Terre du Milieu (Part II)

29 décembre 2010

Après un épique voyage Auckland-Fortaleza de plus de 30 heures, me voilà enfin attablée sous les palmiers, face à l’Atlantique, méditant devant ma bouteille d’Antartica (bière locale très légère) et mes bolinas de quejo (chtites boulettes au fromage) : Brazil me re-voilà !

Mais avant de retourner me vautrer telle une palourde des sables, j’aimerais vous faire partager la suite (et fin) de mon séjour Neo-zélandais et, plus particulièrement, quelques paysages qui m’ont marqués. Pour info, je n’ai évidemment pas eu le temps de tout visiter et je n’ai, entre autres, pas pu passer par Rotorua, la ville des phénomènes volcaniques et des danses Maori (= ville aussi spectaculaire que touristique).

MON TOP 10 DES PAYSAGES DE FOUS AU PAYS DES KIWIS

TOP 10 : Akaroa est une ville qui à l'origine était peuplée par les Frenchies (19e siècle). Mais dès que ceux-ci ont tourné le dos pour rentrer au pays et chercher d'autres personnes/matières premières pour entretenir leur colonie, les English se sont rués sur le spot. On parle donc anglais dans tout le pays mais, gentlemen, ils ont eu la gentillesse de nous laisser des noms de rue tricolore... (c'est déjà ça)

Top 9 : Mouton y es-tu ? Pour info, la NZ compte 18 millions de brouteurs pour 4 millions d'habitants : ça en fait des bottes fourrées UGG, je vous le dis... (sur la photo : le cratère érodé d'un volcan millénaire)

Top 8 : Cette petite crique accessible après une heure endiablée de 4x4 fourmille de mini-pingouins (c'est comme des pingouins mais en mini), de phoques et donc... de requins. Et si on est inspiré par le paysage, la propriétaire des lieux se fait un plaisir de nous inviter pour une balade sur l'eau en kayak. Euh... Non merci...

Top 7 : Et parfois, au milieu de nulle part, se trouvent les restes améliorés (quoique...) d'un des plus vieux campements de colons du 19e siècle. Et l'atmosphère, chargée d'esprits de cowboys fantômes, ne pousse pas vraiment à la contemplation. Mais plutôt à la course à pied. Genre direction un Mc Do ou toute autre forme de civilisation, même primitive. (en fait, après une heure sur place, on aurait même envie d'embrasser un feu rouge)

Top 6 : Ce lac enrichi par les fontes des glaciers à l'arrière-plan (= on se baigne pas tellement c'est froid), est à la température idéale pour mes nouveaux amis les phoques. Cf la tache au milieu de la photo. Oui, oui, celle en forme de crotte. (et d'ailleurs, transition honteusement facile, l'expression "une chambre qui sent le phoque" ne contient aucune métaphore : c'est du premier degré)

Top 5 : Parfois, en regardant défiler les paysages grandioses qu'offrent de simples vitres de bus, on se sent pousser des pouvoirs magiques. "O Grande Pretresse de la Montagne, donne-moi le pouvoir de lire mes adversaires et d'arêter de faire des heros call moisis"

Top 4 : Je n'ai pas utilisé photoshop : promis juré ! Cette couleur flashy est réellement celle du Lac Tekapo (ou d'un lac à côté, je m'en souviens plus ; ils sont relous avec leurs noms maoris bizarres, on confond tout 😀 ). Il parait que c'est dû à une particule minérale flottant dans l'eau... J'ai donc essayé d'en ramener dans ma baignoire mais ça n'a pas marché du tout...

Top 3 : Sur les hauteurs de Queenstown, je me suis sentie pousser un chat persan blanc sur l'avant-bras et j'ai demandé à mes soeurs de m'appeler Ernst Stavro. En effet, le lounge où le téléphérique arrive ressemble à s'y méprendre au design années 70 - avec l'âtre open space pour le feu de cheminée, les fauteuils vert bouteille, les lampes oranges... - du repère du méchant Blofeld dans "Au service secret de sa majesté". Extra ! (du coup, j'en ai profité pour tyraniser mes petites soeurs en toute légitimité)

Top 2 : Dans ce parc naturel, ce n'est pas pour Blofeld qu'on se prend mais pour Mélusine. Il faut dire qu'entre la brume, les reflets miroirs de l'eau, les montagnes dont on ne voit jamais le sommet et les fleurs parmes, tout est offert pour créer un tableau Monet/Turner/Merlin l'enchanteur

TOP 1 : Et enfin, last but not least, la photo la plus moche de toutes (mais j'ai pas pu faire mieux quand j'étais sur place). De toute façon, le paysage était tellement puissant que même si ma photo avait été toute noire, je l'aurais classée TOP 1 quand même... Je vous présente Milford Sound, alias un fjord hallucinant qui dégouline de cascades, donnant aux passagers des bateaux l'impression d'être des pucerons (ici, en petit en bas : un gros navire de 200 places)

Top 1 (suite) : Et comme d'hab, la nature ici ne se sent pas encore écrasée par l'homme : et les bateaux de touristes ne perturbent en rien les activités passionantes des phoques : dormir/manger/dormir/manger/se sécher au soleil/manger etc...

Enfin, en vrac, quelques autres photos de ces 10 jours passés sur la Terre du Milieu :

Devinette : qu'ont en commun ces deux photos ? Je vous vois chercher un truc graveleux mais non. Pour une fois, j'ai fait dans la légende "Géo, le magazine de ceux qui voyagent" : voici tout simplement deux symboles du pays. Le mouton (voir leçon ci-dessus). Et le bourgeon d'alien, euh non, pardon, de fougère. Me demandez pas pourquoi mais c'est comme ça.

Et puisque l'on parle de symboles du pays, vous avez été nombreux à me demander quelle plante symbolisait le mieux la NZ (si, si...). Et bien il s'agit du Pohutukawa, alias l'arbre de Noel, judicieusement appelé ainsi car il fleurit à Paques. (euh non) Sinon, comme vous avez été encore plus nombreux à me le récamer (ma boite aux lettres déborde de courrier) : voici une photo exclusive de mini-pingouin. Et quand ça marche à côté de vous, du haut de leurs 30 cm et de leurs mini-papattes, je vous assure que c'est bien poilant.

Queenstown est une des villes au monde qui propose le plus d'activités de l'extrême : parachute, parapente, saut à l'élastique, hors bord ultra-rapide... Du coup, motivée, j'ai décidé moi aussi de pratiquer un sport à haute décharge d'adrénaline : la luge à roulette. Et le premier qui rit sera puni.

Une des activités principale de Kaikoura, c'est la croisière pour spotter le dauphin. Du coup, on se retrouve tous à l'avant du bateau, entourés de dizaines et dizaines de ces bébêtes charmantes qui enchainent les triple axels façon Peizerat/Anissina. Sauf qu'avec les numériques, neuf fois sur dix, c'est la photo de droite qui apparait dans l'écran... Damn'it !

Certaines villes ont le charme pluvieux de l'Ecosse... (à droite, une photo exclusive du Monstre du Loch Ness, judicieusement dissimulé derrière une truite géante)

Et, histoire de ne point briser les bonnes petites habitudes de ce blog qui n'a définitivement plus rien à voir avec le poker, finissons sur une touche poissoneuse... Que pensez-vous de ce petit écriteau à mettre sur la porte d'hôtel, à la place du tradi "Do not disturb" ? Pas mal non ?

Et puisque l’on parle de partir pêcher le poisson de haute mer, ma transition est toute trouvée : mon prochain tournoi bounty aura lieu le 9 janvier à 21h heure française ! A bientôt et d’ici là, inutile de vous dire à quel point je vous souhaite de passer un bon réveillon du Jour de l’An !  (mais pas de voeux prématurés de bonne chance, juste au cas où ça porterait vraiment scoumoune)

PS : Mon dieu, le dernier mot de ce post est « scoumoune ». Je ne peux finir comme ça. Du coup, je vais dire la première chose qui me passe par la tête : « mouton ». Et voilà qui est mieux. 🙂

Carnet de voyage d’un Fish au pays de la Terre du Milieu ! (Part I)

21 décembre 2010

C’est vrai que pour l’instant, point d’obscur Mordor à l’horizon ! Que du bon-heur !

Prendre le bus pour traverser l'île du Sud offre en effet des paysages au couleurs bien éloignées des Terres de Sauron...

Mais les villes ne sont pas mal elles non plus : ici, le quartier de Parnell à Auckland (non, ce n'est pas Disneyland) qui offre une foultitude de petites boutiques de designers indépendant. J'avais déjà laissé une grosse partie de mon bankroll en Thailande mais je vous annonce officiellement son décès prématuré dans ce quartier enchanteur : j'en suis repartie complêtement plumée (mais super bien habillée !) 🙂

Christchurch, dans l'île du Sud, est une ville tout aussi charmante et retro, avec un côté vieille Angleterre des plus paisibles : ici, le mot stress n'existe pas.

Après Frodon, on s'attendrais presque à voir débouler Harry Potter (mon dieu, j'ai un peu honte des références cinématographiques de ce post...)

Le seul souci en fait, c'est qu'il pleut beaucoup. Le tout entrecoupé de quelques rayons de soleil qui nous réchauffent plus ou moins longtemps. Les kiwis (=habitants de la NZ) disent même qu'une journée peut comporter 4 saisons. Mais perso, j'ai trouvé que c'était souvent l'automne !

Et là, vous vous dites tous "WTF" ? Il se trouve que je suis une fanatique d'art contemporain et qu'un de mes artistes fétiche exposait dans la ville : l'australien Ron Mueck qui réalise des statues de résine plus vraies que nature et qui vous observent atrocement. L'impression est vraiment dérangeante et on sort bouleversés (et encore, je ne vous ai pas mis la photo de la sculpture du nouveau-né de 6 mètres de long, histoire de ne pas vous faire abandonner ce blog pour toujours mais découvrez par vous-même sur le web, l'artiste est extraordinaire !)

Ce qui m'a vraiment marquée aussi, c'est l'incroyable qualité de la nourriture servie même dans le plus insignifiant bouiboui. Un simple grignotti se transforme souvent en festin car les cafés mettent un point d'honneur à bichonner leurs clients. Du coup, les plats sont aussi beaux que les décors sont chaleureux et accueillants

Il suffit de s'éloigner un peu pour tomber sur des paysages volcaniques à couper le souffle. En France, cette rivière serait bardée de baigneurs sur chaque rive. Ici, ce paysage féérique est tellement commun que les bords sont déserts !

Et le must du must, l'extase totale, c'est quand on combine astucieusement les deux : cookie au chocolat fait maison et vue sur le lac turquoise Tekapo !

Le sud du pays regorge encore maintenant de mines d'or (qui, dès le 19e siècle, ont été à l'origine de la colonisation progressive du pays). D'où un côté cow-boy et saloon très présent dans les petits villages perdus au milieu de nulle part... (ok, ici, c'est un magasin de souvenir mais de façon générale, il se dégage une vraie atmosphère de western des bleds au coeur du pays, entourés de champs de vaches et de moutons)

L'esprit de Tolkien (ou plutôt de Peter Jackson) flotte sur le pays : à tous les détours de route, on s'attend à voir Gandalf débouler sur son cheval blanc 🙂

La base de l'alimentation ici, ce sont les produits de la mer 🙂

Et pour finir, je vous souhaite un excellent Noel à tous et à toutes ! (pardon pour cette pauvre photo prise à l'arrache dans une vitrine mais ce n'est pas ici que je vais vous ramener une image de fou genre "illuminations magiques" : l'ambiance de Noel en NZ, c'est pas la même qu'en Europe. Il n'y a même pas de déco dans les rues ! (et même pas de neige...)

Je finirais par un petit mot sur mon tournoi bounty (« Mon préciiieuuuuux… » comme dirait Gollum) : le prochain aura lieu mi-janvier et je vous tiens au courant pour les dates dès que je les connais !

Nouvelle Calédonie : ça rime avec bounty (et avec « au lit »)

15 décembre 2010

Avant de vous parler de cette île merveilleuse qu’est la Nouvelle Calédonie, et afin de vous faire part de ma situation, prenons deux exemples concrets de ce que l’on peut qualifier de « bad beat » :

. Je me suis levée à 7h du matin lundi pour pouvoir participer à mon Super Bounty dans lequel vous êtes de plus en plus nombreux à participer (cool!) et comme d’habitude, on s’est bien marré ! J’avais monté un très joli stack de 22k avant de perdre un monster pot avec AK contre A4 chez Bressan0888, un étudiant de 22 ans vivant à Nancy, qui paie mon énorme tapis (magie du bounty oblige) préflop alors que je viens de overbet/squeeze. Pour info, la moyenne est à 9k et notre pot en fait plus de 44k. Le flop vient A 4 X et zou, me voilà crippled.

C’est le moment où la table se réjouit alors : « Ca sent le bounty ! » Ce dernier ne tarde pas à tomber quand je push avec AJ et que  Totof08  se réveille avec deux jolies Madames en main qui ne font qu’une bouchée de moi !

Bravo donc à Totof pour avoir fini le travail de Bressan et donc empoché les 88 euros et bravo aussi à Matt91, alias Matthieu ( un webmaster de 26 vivant à Corbeil et qui est porte parole du site www.pokerules.fr, un nouveau site de poker) puisqu’il remporte le tournoi ! Matthieu repart donc avec une jolie part des 488 euros d’added prizepool ainsi qu’avec un cadeau d’une valeur de plus de 200 euros !

Cet exemple avec AK perdus face à A4 dans un monster pot était donc là pour illustrer la définition du bad beat tel qu’on l’entend généralement dans notre milieu pokeristique.

. Penchons-nous maintenant sur une autre définition de ce que peut être un bad beat. Celui qui m’est par exemple arrivé dans l’avion pour Sydney. Je dormais à poings fermés quand un gros pot de thé bouillant a été accidentellement et intégralement renversé sur mes cuisses. J’ai donc été lourdement brûlée, évacuée en ambulance et, sans rentrer dans tous les détails gore, j’en ai pour 3 semaines de convalescence. Ce que je vais résumer par : pas de baignade, pas de plongée sous-marine, pas de randos à cheval, pas de vélo, pas de randos tout court, pas de planche à voile, pas de surf, pas de kite surf, pas de piscine, pas de soleil et même pas de pina colada le soir à cause des lourds cachets que je dois prendre contre la douleur. Bref, il ne me reste quasiment que les musées. Le tout, dans le plus grand lagon du monde (véridique).

Il fait une chaleur de malade et pourtant, pas de plouf dans le lagon. Du coup, je compte les grains de sable.

Voilà donc ce que j’appelle un vrai beau bad beat. Par contre, je ne m’étendrais pas dessus dans les détails : une procédure judiciaire est bien évidemment en cours. Quoiqu’il en soit, ça fait sacrément relativiser les As craqués, je vous le dis !

Ca ne m’a tout de même pas empêchée de faire un petit tour en décapotable (je n’allais pas non plus me laisser mourir de désespoir) avec mon amie d’enfance Anne et de vous ramener quelques images de cette île magique.

L'arrivée en avion depuis Sydney : une photo que jusqu'à présent je n'avais vue que dans les magazines...

Les routes offrent des points de vue magiques sur une nature sauvage omniprésente. Ici, la densité de population est l'une des plus faibles au monde : 16 habitants au Km2 dont la moitié concentrés à Nouméa. Et l'île fait plus de 500km de long : on peut rouler très longtemps dans croiser ni villages ni voitures !

La Baie des Tortues est un endroit sacré pour les Kanaks (les premier habitants de l'île qui vivent regroupés en tribus - c'est le nom officiel donnés à leurs villages - disséminées dans l'île). Et franchement, j'aurais juré que cette plage était habitée par des esprits (et non, c'était pas à cause de mes cachets) 🙂

Prendre cette photo m'a demandé plus de courage qu'avec les tigres. En effet, les mouettes étaient en période de nidation et donc, plutôt hostiles et agressives. Et comme je me sentais un peu scoumounée depuis quelques jours, j'avoue avoir tremblé en prenant la photo (= click "contours plus nets" après sur photoshop)

Certains paysages vallonnés et verdoyants rappellent le Pays de Galle ou l'Irlande. Sauf qu'il y fait 30 degrés à l'ombre et qu'il y a des palmiers...

Etrangement, l'économie du pays n'est pas du tout axée sur le tourisme. Du coup, les plages sont aussi désertes que sublime. Enfin là, je triche un peu car hors cadre, un bus de Philippins bossant dans une mine de nickel à proximité fêtaient Noel à leur façon : un barbecue karaoké géant où, ronds comme des queues de pelle, ils enchainaient des tubes à la Céline Dion ou "I'm still lovin' youuuuu". C'était tellement drôle qu'on a même pas râlé !

Si le pays ne vit pas du tourisme, c'est parce qu'il est l'un des premiers producteur au monde de nickel, un métal utile à la composition de nombreux alliages. L'économie entière de l'île est basée dessus et on ne compte finalement, à l'exception de quelques endroits plus touristiques, que très peu d'infrastructures d'accueil pour les visiteurs. Il faut donc systématiquement réserver pour passer la nuit dans un hôtel en dehors de Nouméa et faire ses sandwiches en partant le matin car il n'y a même pas un snack au bord de la route !

Nouméa, la capitale, est une ville aussi vilaine que Papeete mais elle compte tout de même des petits endroits bien sympathiques quand il s'agit de boire un jus de fruit frais le soir (et oui, vous avez bien lu, j'ai écrit jus de fruit frais. Et pas mojito. Raaaaah.)

Chaque journée se termine de la même et délicieuse façon : en regardant un soleil rouge plonger dans le Pacifique (il a bien de la chance le soleil...)

Voici la dernière image que je garderais en tête de la Nouvelle Calédonie : un bar animé construit sur pilotis dominant un lagon rétro-éclairé, légèrement illuminé par la pleine lune... Promis, je reviendrais !

Voilou voilou pour mes péripéties néo-calédoniennes… Un immense merci à Anne et Manu pour m’avoir chouchoutée et fait découvrir une île de folie. Maintenant je comprends mieux pourquoi ils ne veulent plus en repartir !

Mon prochain tournoi bounty est fixé au dimanche 26 décembre à 21h. Mais comme je serais perdue dans un cottage de la campagne Neo-Zélandaise et que vous, vous serez toujours en train de digérer votre dinde aux marrons, il n’est pas impossible que l’on reporte l’affaire ! Je vous tiens évidemment au courant pour tout (en mettant un update en bas de ce post dès que j’en sais plus). A toute !

Chiang Mai au coeur des montagnes thailandaises : le coup de foudre !

9 décembre 2010

Amis du poker, permettez-moi de faire un post dans ce blog qui n’a rien, mais alors RIEN à voir avec le poker ! Et pour une fois, ça fera plaisir à ma famille ou mes amis qui ne pipent jamais mot à mes compte-rendus de tournoi !

En effet, voici cette fois un bref CR de ce que j’ai préféré dans ce pays dans lequel je ne suis décidemment pas restée assez longtemps ! (5 jours ; je ne pouvais malheureusement pas faire escale plus longtemps)

LES TIGRES

Jamais je n’aurais pensé avoir le plaisir de pouvoir micher un tigre (du verbe « micher », comme le boulanger avec la pâte à pain) pour de vrai. C’est vrai que caliner une bébête de 200 kilos sans que celle-ci soit droguée, vraiment, je ne voyais pas comment…

C’était sans compter un centre dans les hauteurs de la ville qui a décidé de faire partager son amour des félins avec les visiteurs. J’avais très peur qu’il s’agisse d’une sorte de Disneytigre où les gens passent à la queue-leu-leu, sous les ordres d’un chef mitard qui aboierait « Neeeext ! » entre deux gros américains en tatanes mais pas du tout.

Mais l’endroit, dessiné comme un parc arboré, est très calme afin de ne pas stresser les félins. Il y a étonnament peu de monde à la fois dans les allées, l’endroit est très propre et, au vu de la fréquence de reproduction des animaux, j’en déduis qu’il ne sont pas si stressés/malheureux.

Tous sont nés sur place et sont donc habitués à l’homme depuis tous petits. Les animaux m’ont eu l’air d’être bien traités, fort bien nourris et plutôt paisibles. En même temps c’est normal : le tigre, la journée, il roupille comme un fou… (je n’aurais pas été dans leur cage à la nuit tombée…)

Quand on entre dans l’enclos (dans celui où j’étais, il y avait trois beaux mâles…), les « parents humains » des tigres sont là. Tout au long de leur vie en effet, un accompagnateur, toujours le même, reste avec le tigre pour l’éduquer (jamais pour le dresser en bête de foire : ici, les tigres ne font pas des numéros de cirque) et pour vous guider et vous protéger (en même temps, c’est pas avec sa mini-baguette qu’il allait m’empêcher de me faire bouffer…).

On se sent plutôt en sécurité, à condition qu’ils dorment… Car quand le tigre se réveille et vous regarde droit dans les yeux, d’un seul coup, étrangement, on ne respire plus vraiment très bien…

Tiens, je me demande bien à quoi il pense en me regardant comme ça !

Les bébés roupillent encore plus que les adultes : plus de 18h/jour ! Et ils rêvent comme les chats : en agitant la patte et en frémissant des moustaches (sauf qu'eux, c'est pas des souris qu'il rêvent de ronger...) En tout cas, ce sont de vraies peluches au pelage assez doux mais qui, selon leur "parents humains" sont les plus dangereux : quand ils sont d'humeur joueuse, ils peuvent faire quelques dégats aux bras ou aux mains...

Hi hi hi, c'est stupide je sais, mais j'ai pas pu m'empêcher 😀 (j'adore la tête du tigre sur celle-là)

Les consignes de sécurité sont drastiques (ne pas se tenir devant le tigre, ne pas faire de gestes brusques, parler doucement, ne pas lui toucher la tête ou les pattes etc etc...) mais piquer un petit somme et se servir de lui comme d'un matelas tout confort : ça, on peut ! (et c'est très agréable)

En même temps, quand on voit la bête sous cet angle, il est difficile de ne pas sourire non ?

Sur ce, je pourrais passer un livre entier à vous parler de cet après-midi passé en compagnie des Tigres Thai mais je vais me réfréner et passer à toutes les autres choses qui m’ont aussi plu dans ce pays magique (et dans lequel alléluia, il y avait beaucoup beaucoup moins de touristes que tout ce que j’aurais pu penser !)

LES MARCHES

Premier producteur d'orchidées au monde, ces fleurs si rares en Europe sont amassées par milliers sur les étals comme de vulgaires carottes chez nous

Un petit cafard frit pour la route ? Un ver enrobé de caramel ? (et non, mon courage a ses limites : l'idée de goûter ne m'a même pas effleurée)

L'artisanat local (les soies fines, les objets sculptés, les tissus brodés et autres merveilles) ont officiellement signé la mort de mon bankroll. Pas pu résister !

LES  TEMPLES

Il est vraiment étonnant de voir le nombre (et la beauté) des temples en pleine ville et majestueusement posés entre deux quartiers de petites maisons traditionnelles

Que le pays soit bouddhiste rend ses habitants beaucoup plus fatalistes, zen et respectueux de l'autre. Ainsi, il est inconcevable d'attacher sa moto et tout aussi inconcevable d'y fixer son casque : ce dernier reste posé tranquillement sur le guidon et personne n'y touchera jamais ! (et ce n'est qu'un exemple...)

A proximité des temples en pleine ville se trouvent d'anciens lieux de cultes chargés d'histoire (et de fantômes)

 

Certains bouddhas sont recouverts de fines feuilles d'or par les croyants. Mais les statues et les temples sont généralement repeints en doré tous les trois mois

Atmosphère magique et mystique au sommet de la montagne

 
LA JUNGLE ET LA MONTAGNE

Trente minutes de moto et zou ! Le visiteur est plongé dans une ambiance féérique : celle des petits villages perdus au milieu d'une végétation aussi riche que variée

Et au milieu des bambous coule une rivière...

Une façon incroyable de profiter de la jungle : une expédition de 3h à la cîme des arbres entre ponts et tyrolienne (la plus longue traverse une vallée et fait plus de 850m !) Une sensation inoubliable ! (et un peu de vertige aussi... Sur la photo au milieu en petit, pendue comme un gibbon des bois à 50m du sol et en train de hurler, c'est moi)

Normandie, Ecosse, Franche-Comté ? Ben non...

Petite réserve d'eau au pied d'une source dans un village Hmong

Des villages "éco-musée "commencent à fleurir car ils avantagent tout le monde : - Les touristes, qui peuvent se promener au milieu d'habitations traditionnelle et venir à la rencontre de quelques peuples des montagnes - Et les tribus en elle-même qui trouvent là un excellent moyen de gagner de l'argent (ils sont fonctionnaires), tout en vendant leur artisanat, vivant dans un beau village, et ayant accès aux soins ainsi qu'à l'école pour leurs enfants.

Ces villages, basés sur l'éco-tourisme et le commerce équitable, évitent ainsi le problème des bus de touristes débarquant dans l'intimité d'autres villages dans lesquels les habitants n'ont pas envie d'être pris en photo et d'être envahis. Dans cet endroit, aucun touriste ne peut entrer en dehors des heures d'ouverture et entre deux bus, (nous étions venues par nos propres moyens), les rues sont désertes et les femmes papotent tranquille entre elles. Ici, des "long necks", la tribu la plus connue et emblématique de Thailande.

TOUT LE RESTE

La piscine et le spa du Shangri-la. Parce que 28° la journée c'est sympa mais bon... 😀

Le contenu des assiettes : même dans les petits bouibouis, c'est exquis ! (seul bémol de taille : le degré de piment va de légèrement hardcore à franchement inmangeable).

Les massages thaïs quotidiens pour trois fois rien : une véritable bénédiction (quoique fort douloureuse sur le moment) pour le corps et l'esprit !

La possibilité de se faire confectionner les vêtements de ses rêves sur-mesure dans un rapport qualité-prix imbattable ! (un grand merci à "Bob Fashion", tailleur aussi sympa que doué à qui je dois cette robe 100% soie sublime. Avis aux amateurs : vous trouverez sa boutique dans le Night Market, trottoir en face du Méridien)

Les matches de boxe thaï : des combats empreints de rêgles ancestrales et de respect de l'adversaire (j'en ai presque oublié la violence de la chose... -presque-)

Et juste à côté des combats 100% testostérone, on trouve... un des seuls bars à "Lady Boy" de la ville (Chiang Mai, ce n'est pas Pattaya). Et je dois avouer que si ces dames n'avaient pas enlevé leurs sous-tifs dévoilant ainsi des faux seins, jamais au grand jamais je n'aurais pu penser qu'elles étaient nées hommes...

Les lentes ballades à dos d'éléphant sur les bords de la montagne (et s'il fait cette tête là, c'est qu'il tente une fois de plus de choper avec sa trompe une banane ou une canne à sucre pour ensuite continuer avancer tranquille)

Un fish au Fish Spa ! Ca alors ! (j'ai un peu peur de vous expliquer le concept, au risque d'entendre des "beuuuh". Bon, ok : des dizaines de petits poissons se jettent sur vos pieds pour en dévorer les peaux mortes. Au final, vous avez passé 15mn à pleurer de rire avec leurs têtes qui se faufilent entre les doigts de pieds -c'est aussi intenable que ça en a l'air- mais vous ressortez avec la peau toute douce !)

Vous l’aurez compris, mon World Copine Tour a commencé sur les chapeaux de roues ! Un immense merci à Céline et Billy pour leur incroyable et chaleureux accueil !!!

Et, parce que quand même je m’en voudrais de ne pas finir sur une note pokeristique, sachez que même au bout du monde, je ne raterais mon tournoi bounty pour rien au monde !

Il aura lieu le dimanche 12 décembre à 21h en France et à … 7h du matin à Nouméa qui est ma prochaine étape – après une escale de 24h à Sydney -!!! (mon dieu, jamais joué au réveil, qui plus est à l’aube… Ca va être funky :D) Pour rappel, il y a 488 euros d’added money, un cadeau d’une valeur de plus de 200 euros pour le vainqueur et un bounty à 88 euros sur ma tête (quelque chose me dit que ce dimanche, ça va être plus simple de l’avoir, mouhahaaa !), le tout pour 8 euros avec un seul rebuy et addon optionnel. Pour info, le tournoi se trouve cette fois dans la rubrique « tous » du lobby. A dimanche !

En couv’ du dernier « Poker 52 » !

29 septembre 2010

Ca alors… Je suis en couverture de deux magazines en deux mois ! (et pourtant, c’est pas comme si j’avais gagné un bracelet hein…)

En vignette dans Live Poker qui nous a fait un numéro spécial Ladies

Et accompagnée d'un fish inconnu sur celle de Poker 52 qui vient juste de sortir

Et là, je suis en train de me demander depuis dix minutes (= le moment où j’ai décidé de faire ce post) comment je vais commenter la chose. Ca fait cinq fois que je commence une phrase et ça fait surtout cinq fois que je l’efface.

Etant pour une fois étonnament dans l’incapacité totale de vous dire ce que j’en pense, je vais faire court : achetez-le ! 😀 (et dites-moi dans les commentaires ce que vous avez pensé de l’itw !)

Viedefish se met aux nouvelles technologies

22 juin 2010

En effet, Viedefish est désormais interactif avec une nouvelle console vous permettant de chatter en i-pad webcam en visio-conf’ en direct des quatre coins du monde, le tout en 3D et avec une machine qui vous masse les pieds en même temps.

Bon, ok. Pas de vraies nouvelles technologies ici. Je viens seulement d’ouvrir à l’instant un compte Twitter et un autre Facebook, le tout sous le nom de mon blog : Viedefish.

(« Mais c’est d’un commun ! C’est seulement maintenant que tu fais ça ? », vous écriez-vous tous en chœur)

Et oui, je boycottais la chose joyeusement/radicalement pour moultes raisons (dévorage de temps, addiction, partage et vente des données aux organismes publicitaires, flicage etc etc…) mais je crois que je ne peux plus repousser l’échéance trop longtemps de part mon tout nouveau rôle à 888 Poker France.

Ben maintenant, si...

Du coup, je vous invite tous à venir me suivre via FB et Tw. Et promis, je posterais souvent. 🙂